Notre membre n’oubliera sans doute pas de sitôt, cette odeur de mazout persistante qui lui aura gâché en partie les fêtes de fin d’année 2023. En effet, un peu avant celles-ci, notre membre passe commande pour 1200 L de mazout. Le livreur, quelque peu pressé, effectue une erreur de manipulation (forçage du goulot du réservoir), ce qui a pour conséquence fâcheuse, l’écoulement de quelques 157 litres de mazout et l’imprégnation dudit carburant dans les murs de la cave et du sol de jardin directement en dessous du goulot.
En réaction, la partie adverse propose une note de crédit afin de compenser la perte de mazout, mesure évidemment non-proportionnelle aux dégâts réels.
Notre membre fait alors appel à nos services et nous rappelons à l’entreprise de livraison que notre membre a dû passer quelques heures à nettoyer la cave et le garage et au passage, jeter un stock d’aliments devenus impropres à la consommation. A cela nous rajoutons qu’en aucun cas, notre membre est responsable pour la mauvaise manipulation du goulot du réservoir, à l’origine de l’incident, qui a d’ailleurs dû faire l’objet d’une réparation ultérieure par une tierce entreprise, aux frais évidemment de notre membre.
L’ULC n’a pas manqué d’insister, à titre de dédommagement pour les frais et inconvénients subis, sur la rétention du solde de 511€ encore ouvert, exigeant une note de crédit y relative et s’est réservé le droit de réclamer des dommages et intérêts pour un assainissement en bonne et due forme de la cave et du sol de jardin. Ces derniers arguments ont semble-t-il fait mouche puisque la note de crédit demandée au professionnel fut accordée presque immédiatement, certes à contre-cœur et avec des arguments non crédibles mais tout de même à satisfaction de notre membre qui a de son côté entrepris de changer de fournisseur.