De fait, les vacances se déroulaient paisiblement puis pour un motif aussi flou qu’abscons, l’un des employés de l’hôtel commença à tenir dans sa propre langue des propos pour le moins insultants envers notre membre, ignorant que celui-ci maîtrisait également cette langue. S’en suivirent, des échanges de noms d’oiseaux et une altercation « animée » qui amenèrent l’hôtelier à expulser la famille de l’établissement, une famille composée d’un enfant en bas âge et d’un bébé ! L’hôtelier se montra assez impassible alors que lui incombait encore l’obligation de fournir six nuits préalablement payées.
Notre membre procéda aux réclamations d’usage mais le tour-opérateur, tout aussi impassible n’y accorda aucune suite favorable au motif que notre membre détenait soi-disant une part de responsabilité dans l’incident et qu’il aurait même rajouté de l’huile sur le feu ! Notre membre contesta ces propos, estimant qu’il n’a fait que réagir spontanément à des propos plutôt blessants.
Grâce à l’intervention de la CLLV, une entité composée paritairement par l’ULC et l’Union Luxembourgeoise des Agences de Voyages, le tour-opérateur consentit, non sans se dédouaner une nouvelle fois du problème, à proposer un geste commercial consistant en un remboursement des nuits non prestées. L’honneur de notre membre était sauf et le préjudice du séjour gâché, enfin réparé.